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 EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.

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Ezio Auditore da Firenze


Ezio Auditore da Firenze


▲ ARRIVÉE : 29/09/2013
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Lara Croft
▲ POINTS : 232
▲ MESSAGES : 165
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▲ LOCALISATION : En train de se perdre dans la gare. Il y a tellement de choses à y voir et de gens à y rencontrer, on ne s'en lasse jamais.


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MessageSujet: EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.   EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words. Icon_minitime1Ven 18 Oct - 13:07

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SILENCE IS SAFER THAN SPEECH

AVEC — FREDERIC F. CHOPIN



Ezio traversait la gare centrale à toute allure. On pouvait toujours déceler un certain empressement dans ses pas lorsqu'il se trouvait là ; empressement qu'on peut traduire par de la ferveur et de l'enthousiasme, comme si se trimballer dans la gare était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Enfin, il faut dire qu'Ezio considérait cet endroit comme une bénédiction. Il ne s'ennuyait jamais ici, toujours excité à l'idée d'explorer les moindres recoins des lieux et de faire connaissances avec les autres personnages, et même quand il n'y avait rien à faire il ne s'en plaignait pas car ça l'arrangeait tout à fait de pouvoir se retirer dans un coin et glander en paix. Ca lui faisait beaucoup de repos par rapport à son jeu, qu'il adorait mais qui était quand même plutôt obscur et épuisant.

Il se sentait donc plus à l'aise que jamais à la Gare Centrale, ainsi il profitait de son temps libre pour explorer cet endroit et surtout pour se familiariser avec les autres résidents, lui qui n'avait pas vraiment le temps de socialiser dans son propre univers. En plus il pouvait revoir des êtres chers qu'il avait perdus -même s'il y en avait quelques uns qu'il préférerait qu'ils restent morts *tousse* Cesare *tousse*. Ezio gambadait donc tel la chèvre de Monsieur Seguin à travers la gare, saluant au passage tous ceux qu'ils croisaient, oui, même ceux qu'il ne connaissait pas même si ça faisait beaucoup. Il faut dire que l'assassin débordait de sympathie, or il n'avait pas souvent l'occasion d'en faire preuve alors il déversait tout son côté amical à la gare, au plus grand malin de quelques uns qui auraient préféré que le jeune homme les assassine plutôt que de tenter de faire ami-ami avec eux. C'était l'impression que Frédéric Chopin lui donnait. Certes, il ne disait littéralement jamais rien lors de leurs rencontres, donc peut-être qu'il ne le trouvait pas insupportable. Et d'ailleurs, Ezio n'en avait rien à faire, car du moment qu'il ne lui disait pas explicitement "casse-toi tu me fais chier" l'Italien continuerait à l'aborder. On est (excessivement) amical ou on ne l'est pas.

Ezio finit par laisser son instinct le guider vers le Hérisson Bleu. Il faut dire que l'ambiance dans ce bar était toujours fort chaleureuse même quand il n'y avait personne, c'était également le lieu idéal pour faire de nouvelles rencontres -on croirait presque qu'Ezio cherchait à pécho mais en fait non, tout ce qu'il voulait c'était discuter, trinquer et s'amuser. Il s'approcha donc du bar et... s'empressa à l'intérieur en entendant quelques notes s'en échapper. Il ne connaissait qu'un seul joueur de piano dans toute la gare, donc Frédéric se trouvait très probablement là. Ca tombait bien, il avait envie de l'embêter ! Et surtout, il voulait voir si aujourd'hui serait le jour où le musicien craquerait enfin et lui adressait la parole, ne serait-ce que pour lui dire de se barrer avant de devenir l'assassin assassiné. C'était mieux que rien, et puis Ezio mourait d'envie de savoir ce que Frédéric pouvait bien cacher dans sa petite tête que son silence l'empêchait de dévoiler.

Poussant la porte du bar avec un grand sourire, il sprinta instinctivement vers le fond de la salle où trônait le piano déjà occupé mais sur lequel il s'installa quand même à côté de Frédéric. Ce dernier ne s'interrompit même pas pour lui lancer un regard exaspéré, incroyable !

C'est un joli morceau que tu joues là. Ca te dirait de m'en apprendre un bout?

Ezio se disait qu'après tant de temps passer à discuter (enfin, à monologuer plutôt) il pouvait s'autoriser à le tutoyer. Peut-être que Frédéric prendrait même la parole pour lui dire d'arrêter et de le vouvoyer plutôt. Ou de se taire tout simplement. Ezio s'en fichait, il voulait juste l'entendre parler.




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MessageSujet: Re: EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.   EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words. Icon_minitime1Mar 29 Oct - 1:12

Frédéric, n'ayant rien à faire de son temps libre, les amis ne courant pas les rues, avait trouvé l'occupation parfaite pour son pauvre cerveau torturé : squatter le piano du bar. Quoi de plus beau pour un pianiste que de pouvoir s'occuper à laisser ses doigts couler sur les touches ? Rien, de son point de vue. Il ne pourra jamais de ses touches noires et blanches, de ce son qui lui arrive aux oreilles, il a souvent l'impression qu'elles lui parlent, qu'il est le seul à les comprendre, alors il joue, encore et encore dans l'espoir d'y trouver un sens. Il se sent énormément seul, et ces mélodies le rassurent, lui disent qu'il n'est pas seul, qu'elles sont là, et qu'elles le seront toujours.
Il se souvient de la première fois où il a mit les pieds ici, dans l'espoir de pouvoir trouver quelqu'un partageant sa vision du monde, et était resté bloqué sur le piano. Sans un mot au patron, il s'y était installé, naturellement, et ses doigts se sont lancés. Depuis, il revient ici fréquemment, partageant son talent au peuple du bar.

Aujourd'hui n'était pas différent, après la journée de travail terminé, il n'avait pas prit la peine de se changer, aimant ses vêtements, et avait vagabondé jusqu'au bar, où il s'était installé directement au piano, après un mouvement de tête pour le patron. Il était habitué, et semblait apprécié ces instants musicaux. Il craqua s'échauffa sommairement les poignets, ne voulant surtout pas se blesser bêtement, le jour où il se cassera un poignet sera le premier jour d'une grande dépression, soyez en sûre.
C'est donc avec un visage neutre qu'il qu'il se mit à jouer. Il avait décidé de jouer Les Nocturnes, ses passages préférés, 1h30 d'abandon total, juste lui et la musique. Il ferma ses yeux, emporté, et ne les rouvrit qu'en sentant la présence d'un corps étranger à ses côtés. Il ne tourna pas la tête, se doutant qu'une seule personne au monde était capable de venir s'incruster pendant une performance : Ezio.
Frédéric n'est pas friand du bavardage inutile et incessant, il se contente juste d'écouter d'une oreille discrète ce que le garçon lui raconte. Ezio semblait s'être prit d'amitié pour lui, et ça, Frédéric a beau être intelligent, il ne comprend pas. Comment peut-on apprécier une personne qui ne nous a jamais adressé la parole ? Nan parce que Chopin n'a jamais prit la peine de lui répondre, hochant juste la tête si besoin. A vrai dire, il n'est pas à l'aise.Le garçon est tellement grand, tellement charismatique, il semble libre, sans attache. Chopin lui enviait sa faculté à pouvoir parler aussi librement, à pouvoir aller chez les gens. Il a de bons amis, c'est vrai, mais jamais il ne pourra leur parler comme Ezio parle à de parfaits inconnus. Il aimerait le connaître, et en même temps, il a peur.

C'est un joli morceau que tu joues là. Ca te dirait de m'en apprendre un bout?

Frédéric s'était efforcé de l'ignorer, se disant qu'il allait bien comprendre et déguerpir, le laisser seul et sa musique, mais il faut croire qu'il est aussi obstiné qu'un chien à la recherche de son os. Alors, finissant l'op. 9 no. 2 il se décala un peu, ne souhaitant pas être aussi près de l'assassin, et lui jeta un regard plutôt blasé.
A vrai dire il n'est pas énervé, bon, juste un peu, mais dès qu'Ezio apparaît dans le calcul, il perd un peu les pédales. Déjà, il ne sait pas si il a envie de lui parler ou pas, si il aime sa présence ou pas, si il aime ses cheveux ou pas. Oui les cheveux sont importants dans une relation humaine, ok. Il reposa son regard sur les touches , se doutant pertinemment que ce n'était pas ça qui allait faire fuir le grand dadet. Il ne savait pas quoi faire. Peut-être devait il juste se laisser entraîner, et peut-être se faire un nouvel ami, sachant qu'il a vraiment besoin de compagnie. Mais il a peur qu'on lui viol son intimité, dans le sens où il ne veut pas qu'on le force à se confier, à exposer ses idées, ses rêves, sa vision du monde. Chopin est quelqu'un d’extrêmement renfermé, qui ne laisse tout sortir qu'à travers la musique, i n'est en aucuns cas doué pour les relations humaines.
Il n'avait jamais parlé à Ezio, ce n'était pas maintenant qu'il allait le faire, cependant, il s'était décidé à essayer de lui apprendre un morceau, un relativement simple, qu'on enseigne aux débutants. Gigotant un peu sur le siège, il zieuta le garçon, avant de jouer le morceau, et de lui signaler par la suite d'un mouvement de la main d'essayer. Il voulait tout d'abord évaluer sa mémoire.
Il se demandait quand même si tout cela était la chose à faire, il pourrait tout à fait envoyer l'assassin bouler, ce n'est pas comme si il ne l'avait jamais fait, mais aujourd'hui il avait envie de compagnie, et tout était bon à prendre.
Il observa l'assassin du coin de l'oeil, et se dit qu'il ne semblait pas bien méchant, et que sympathiser ne pourrait pas faire de mal.
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MessageSujet: Re: EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.   EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words. Icon_minitime1Sam 2 Nov - 13:59

Ezio savait pertinemment que Frédéric ne lui parlerait pas. Il était sûr que le musicien l'ignorerait comme à chaque fois qu'il lui parlait. Et pourtant, il s'était instinctivement installé à côté de lui en le voyant au piano. Ezio gardait au fond de lui cette faible lueur d'espoir qu'un jour Frédéric lui parlerait, cependant il appréciait sa compagnie même lorsqu'il le mettait face à un silence impénétrable. Tout compte fait, l'assassin s'était habitué à désespérément tenter de faire parler le musicien. Il était très curieux de savoir ce qu'un silence aussi persistant pouvait cacher. Pas au point d'en être obsédé, certes, mais il se surprenait souvent en train de se poser la question. Le mutisme du musicien le fascinait nettement et il mourait d’envie de savoir la raison qui se cachait derrière.

C’était pour lancer la conversation –ou plutôt, le monologue- que, s’installant à ses côtés alors qu’il jouait sans s’arrêter, il lui demanda s’il pouvait lui apprendre un morceau de ce qu’il jouait. Frédéric ne s’était pas interrompu en le voyant arriver, même pas pour soupirer d’agacement ou quoi que ce soit du genre. Il était complètement concentré dans sa symphonie et la présence de l’assassin ne semblait pas près de l’arracher de sa concentration. Ce pourquoi il fut surpris lorsque Frédéric s’arrêta finalement et lui adressa un regard blasé. Expression intrigante, peut-être vexante, certes, mais Ezio s’en fichait car son vis-à-vis venait de reconnaître directement son existence. C’était un énorme pas vers l’avant. Et sa surprise se transforma en ahurissement total lorsque Frédéric se remit à jouer un court morceau avant de lui faire signe de la main, signe qu’il traduit par « c’est ton tour ». Il n’avait peut-être pas parlé, mais il avait tout de même répondu à la demande du jeune homme et c’était plus qu’énorme. Ezio se serait volontiers mis debout sur le piano avant d’arracher sa chemise et de crier sa joie comme un loup s’il ne savait pas que ça dégoûterait encore plus Frédéric que lui.

L’italien décrocha un énorme sourire au musicien et regarda avec hésitation les touches du piano. Il n’avait jamais vu ce truc de toute sa vie, il faut dire qu’à son époque ni les pianos ni leurs ancêtres chelou n’existaient. Il n’était donc pas sûr de pouvoir en jouer ; il ne savait même pas s’il se souvenait des touches que Frédéric avait enfoncées pour jouer sa mélodie, à vrai dire. Il lui avait demandé de lui apprendre juste pour parler, mais maintenant qu’il avait accepté il avait intérêt à le faire, qui sait, peut-être que ça aboutirait à quelque chose. Ezio pensa qu’il serait plus juste de s’y mettre rapidement avant d’oublier vraiment ce que Frédéric venait de faire et de passer pour un abruti inutile. Il fit donc craquer ses doigts et lança un regard légèrement gêné à l’artiste avant de lancer timidement :

« Je… Je n’ai jamais joué de piano avant alors sois indulgent. »

Il doutait fort qu’il ouvre la bouche pour se moquer de lui ou le critiquer, il parlait juste pour parler, à vrai dire. Ezio regarda pensivement le piano avant de s’y mettre sérieusement. Il appuya sur les touches une à une avec beaucoup de conviction, se remémorant au fur et à mesure la combinaison que son « mentor » –s’il pouvait le qualifier de tel- avait exécutée. Il jouait avec incertitude mais beaucoup d’application, comme un jeune élève très motivé le ferait. Il voulait montrer à Frédéric ce dont il était capable, peut-être espérait-il le convaincre qu’il était digne de lui parler en l’impressionnant, même s’il ne faisait rien d’époustouflant. Tout compte fait c’était une idée stupide, bien sûr qu’un génie de la musique comme Chopin ne serait pas impressionné par les prouesses enfantines d’un novice.
Ezio décrocha doucement ses mains du piano, un air satisfait sur son visage. Il était plus épaté par le son de l’instrument que sa propre prestation. Les sons qui en émanaient étaient doux et agréables, comme si les notes venaient à lui, lui caressaient les tympans et éveillaient les sens. Il s’en voulut de passer ses journées à parler inutilement au lieu de se taire et écouter Frédéric jouer. Ca devait être un spectacle délectable.

« Et voilà. J’espère que ça n’a pas été trop mauvais. » lança-t-il calmement.
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MessageSujet: Re: EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.   EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words. Icon_minitime1Lun 16 Déc - 21:58





Frédéric se demandait toujours pourquoi il avait accepté d'apprendre un morceau à l'assassin, ce n'est pas comme si ils étaient proches, et qu'il adorait donner des cours. Puis tout ça c'est de la faute d'Ezio, aussi, à toujours le coller et lui raconter la pluie et le beau temps, Frédéric s'est en quelques sortes habitué à sa présence, car ce n'est certainement pas à un inconnu qu'il prendrait la décision de l'aider, ça non. Ezio est quelqu'un de fascinant aux yeux du pianistes, comme une abeille, qui butine de ci, de là, à faire copain-copain avec tout le monde, alors que lui était dans son coin, seul, pas très sûre si cette solitude imposé par lui même lui plaisait. Il faut dire que Frédéric et les autres ça fait cinquante-huit. Même les amis qu'il a, enfin si on peu appeler ça des amis, c'est limite juste bonjour, bonsoir, au revoir et hop on rentre chez soi. Difficile donc de pouvoir gagner son intention, comme a réussi à le faire Ezio aujourd'hui, et au vu de sa réaction, Frédéric peut constater que l'assassin est surpris, étonné même. Car la surprise implique un calcul, une intention dans le futur, alors que l'étonnement c'est juste un gros imprévu qu'on aurait jamais imaginé, et Ezio n'avait pas l'air d'attendre la moindre intention de sa part.

Il arqua un sourcil dubitatif aux mots du garçon, se demandant bien pourquoi il devrait se moquer de lui. C'est vrai, personne n'est né avec son talent, c'est sûre, et vu l'âge d'Ezio, en sachant qu'il n'a jamais touché un piano de sa vie, le pianiste ne s'attend vraiment pas à grand chose.
Il observa avec attention l'homme à ses côtés,  empêchant un sourire de se poser sur ses lèvres à la vue d'un Ezio aussi concentré. Ce n'est pas tout les jours qu'on pouvait l’apercevoir aussi sérieux, et Chopin pensait même qu'il n'était pas capable d'autant de concentration, mais il fut surtout étonné par son manque de paroles. Il s'était attendu à des chouinements pas possible, lui demandant de recommencer ou de l'aider, mais le garçon regardait juste avec intention les touches, appuyant avec hésitation quelque fois dessus. C'était plutôt attendrissant, en fait, comme un gosse à qui on promet un bonbon si il apprend sa poésie. Sauf que là, Ezio n'a pas vraiment d'éléments de motivation, à  part peut-être son envie d'apprendre.

Au final, Ezio était à moitié à côté de la plaque, mais Frédéric s'en était douté, il était quand même surprit qu'il ai réussi à retrouver des notes, par ci, par là.

A vrai dire, Frédéric ne s'attendait pas vraiment à ce que le (beau) brun se lance dans cet apprentissage, il avait juste plié à sa demande pensant que ce n'était juste une idée absurde qui lui était venu sur le moment et qu'une fois mit au pieds du mur il s’enfuirait la queue entre les jambes, mais c'était en fait tout autre, et le pianiste se trouvait un peu con à regarder le garçon se demandant pourquoi il était encore là, et surtout, si il restait vraiment, ce qu'il allait lui faire faire maintenant. Parce qu'il a beau être intelligent, il fait pas dans les cours particuliers, ni les cours tout court, à vrai dire. Il avait envie de lui dire que c'était bien, pour un début, et de lui ébouriffer les cheveux comme on fait à un enfant, mais en s’apercevant de sa main dans les airs, prête à se poser sur les cheveux d'Ezio, il la ramena sur sa cuisse le plus vite possible, l’emprisonnant dans son autre main dans un geste nerveux. Il avait juste envie de se cacher sous le piano, dans l'immédiat, mais il était quand même pas mal curieux sur les cheveux du garçon. Comment faisait-il pour les garder en aussi bonne santé ?
Il essaya de prendre contenance, se persuadant que l'assassin n'avait rien vu.

Il reporta son intention au piano, en grande réflexion. Et, décida de refaire la même chose sur une chanson plus lente, car ce serait mentir que de dire qu'il avait choisit une mélodie pas si facile que ça pour les débutants. Mais en voyant les efforts du garçon, il se résigna et se dit qu'être gentil une fois dans le mois ne lui ferait pas de mal. Il posa de nouveau les doigts sur les touches, sa main gauche n'ayant pas d'utilité.

Une fois la chose faite, il regarda le garçon, mais son regard n'était pas aussi froid qu'avant, ni désintéressé, il était plutôt gêné, l'assassin à ses côtés, le découvrant un peu sous un autre jour. Au final, peut-être commençait-il à s'attacher au grand brun.
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MessageSujet: Re: EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words.   EZIO&FREDERIC + he who does not understand your silence will probably not understand your words. Icon_minitime1Lun 20 Jan - 12:13

Ezio ne l'avait jamais vu aussi attentionné que maintenant. Enfin, "attentionné" était un bien grand mot mais l’assassin trouvait qu’il allait bien avec la situation ; pour Frédéric, faire un geste pareil devait déjà être assez énorme. En effet, le musicien ne s’était jamais prêté au jeu. Il se contentait de continuer à jouer du piano ou faire ce qu’il faisait sans jamais faire attention au jeune homme. Mais cette fois-ci il venait de reconnaître son existence en cédant à sa requête, et Ezio ne pouvait pas s’en sentir plus flatté. Il ne l’avait jamais réellement avoué mais il rêvait que Frédéric fasse quoi que ce soit qui montre qu’il était conscient de sa présence, ne serait-ce que lui dire de déguerpir sur le champ, alors là il était complètement ravi.

Et le voir accepter de lui apprendre un petit morceau ne fit qu’en rajouter à son contentement. Tout d’un coup Ezio se sentit bouleversé par toute l’attention que lui prêtait Frédéric. Il ne s’attendait pas du tout à en recevoir autant d’un coup et c’était assez perturbant, néanmoins il garda la tête vissée sur les épaules et profita de cette générosité, faisant très attention aux gestes du musicien. Il gardait les yeux vissés sur ses doigts, suivant attentivement leur mouvement et tentant de mémoriser les touches sur lesquelles ils se posaient. Ezio avait beau avoir une très bonne mémoire, il doutait fort pouvoir réussir du premier coup. Ce morceau ne semblait pas très facile, c’était un enchaînement rapide de notes et il y avait tant de touches différentes sur cet instrument qu’Ezio ne savait même pas à quoi elles servaient toutes.

Pourtant il essaya avec concentration, tentant de se remémorer la suite de notes. C’est avec lenteur qu’il pressait les touches, multipliant les erreurs, mais il continuait d’essayer jusqu’à la fin de ce qui était sensé être le morceau. Décidément, il avait encore beaucoup à apprendre. « Et voilà. J’espère que ça n’a pas été trop mauvais. » lança-t-il à voix basse, comme pour ne pas effrayer les notes qui étaient toujours suspendues à l’air. Il avait probablement joué complètement faux, mais il était toujours hypnotisé par le son du piano, et puis Frédéric ne semblait pas le moins du monde agacé par cet échec alors tout allait bien. Les bras croisés sur sa poitrine, Ezio attendait calmement que quelque chose se passe. Que Frédéric parle, ou tout simplement qu’un Pokémon entre et foute le bordel dans le bar. En tout cas il ne voulait pas être celui qui briserait ce silence qui, tout d’un coup, lui semblait sacré. Le jeune homme devait vraiment apprendre à écouter au lieu de parler tout le temps.

Ezio sursauta légèrement lorsque de nouvelles notes s’élevèrent. Il ne s’attendait pas à ce que Frédéric se remette à jouer de sitôt, pas qu’il pensait que son manque de compétences aurait dégoûté le musicien du piano, mais il avait tout simplement fini par s’accoutumer au silence. Le jeune homme porta immédiatement toute son attention sur le clavier de l’instrument. Cet air-là était plus lent que le premier, ainsi aurait-il peut-être plus de chances de mieux le reproduire. C’était ce qu’il espérait, en tout cas. Lorsque Frédéric eut fini, Ezio prit un grand souffle et posa délicatement ses doigts sur les touches. Il avait un peu peur de souiller le clavier avec ses fausses notes, mais il finit par prendre plus confiance en lui-même que la première fois. Il eut l’impression que c’était beaucoup plus facile cette fois-ci et, comme il avait retenu l’air par cœur, se laissa joyeusement aller au lieu de trop se concentrer. Il se sentit assez fier de lui-même et il espérait que Frédéric ressentait la même chose. Abandonnant finalement le piano, Ezio sourit une énième fois au jeune homme et finit par reprendre la parole avec hésitation.

« Etait-ce mieux que la première fois ? il se tut pendant un moment, en tout cas c’était un très joli morceau. C’est toi qui l’a composé ? »
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