AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM PRÉSENTEMENT FERMÉ. Toute copie est cependant toujours strictement interdite.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Alden Moon


Alden Moon


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Un certain Shuyin
▲ POINTS : 159
▲ MESSAGES : 228
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mmsxdnGh9B1r4yzs3o6_r2_250
▲ STATUT : Célibataire
▲ LOCALISATION : Dans sa ferme, sagement installé dans son jeu ou en train de draguer, jouer de la musique ou boire au bar
▲ HUMEUR : Curieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Lun 26 Aoû - 21:29

Alden♣Altaïr

« Its roots are at my feet, I walk so it won't rest. »

Les visages s’enchaînaient. Des bouches larges, fines ou parfaitement dessinées, des yeux en amande, bridés, étonnement grands. Ils marchaient, sans paraître avoir un but ou un quelconque objectif. La gare était un énorme couloir dans lequel les âmes en peine s’amusaient à déambuler. De temps en temps, telle une goutte chutant sur l’attroupement de fourmis, un élément perturbateur faisait vibrer la foule. Et au milieu de toutes ces silhouettes, toutes distinctes et pourtant toutes si semblables au fond, quelqu’un attendait. Contrairement aux autres, il s’était installé en indien sur un banc, ses yeux vagabondaient d’un visage à un autre. Il les observait, étudiant les cascades de leur regard et les foudres de leur langage corporel. Aucun n’était celui qu’il attendait.

Ce qu’il attendait, c’était un courant d’air. Programmé pour être tout aussi omniprésent qu’absent, c’était sans doute ça leur avantage, ils pouvaient être où ils voulaient sans que quiconque ne puisse le savoir. Assassin. Ce mot résonnait dans les oreilles d’Alden depuis qu’il l’avait entendu, une mélodie funeste qui émanait dans ses pensées à chaque fois que le visage de son ami lui revenait à l’esprit. Ils n’étaient que des êtres de poussières virtuelles, leurs actions n’avaient aucunes répercutions sur l’environnement. Altaïr pourrait tuer tous les individus qu’il souhaitait, ceux-ci renaîtraient de leur cendre une partie plus tard, éternels phénix flamboyants. Mais peut-on se débarrasser de tous nos vices en un saut de portail ?

La mort accompagnait Altaïr, comme un parfum collant à sa peau. Il ne devait probablement même plus la remarquer, elle était imprégnée dans chacun de ses vêtements, dans ses armes, dans son sourire même. Alden, il le remarquait quand il observait bien son ami. Quelque chose de ténébreux émanait de lui comme si une plante vénéneuse avait élu domicile dans ses entrailles, grandissant à chaque coup de dague supplémentaire. Altaïr ne l’arrosait pas trop, pas en dehors des parties tout du moins. Alden ne savait pas à quoi l’assassin occupait ses journées mais il savait que quelque part, existait un espoir. Une personne à qui Altaïr tenait énormément, qui confirmait au fermier que tout être humain possède forces et faiblesses. En ce crépuscule, le jeune homme avait trouvé son Graal ou peut-être était-ce la boîte de Pandore ? Seul l’avenir le lui dirait.

Assis sur le banc, au milieu d’une gare en pleine effervescence, Alden patientait qu’Altaïr vienne le chercher et l’emmène dans son monde. Les deux acolytes en avaient souvent discutés, ni l’un ni l’autre n’ayant franchi le seuil de leur univers respectif. Le fermier avait raconté à l’assassin combien son monde était paisible, heureux, simple. Altaïr avait alors décrit en de brèves explications son univers. Des temps troubles, des situations périlleuses, des affaires dont Alden ne comprenait pas même le sens. L’endroit où vivait son ami devait être bien sombre, le cœur de la bête en quelque sorte. Ne pas approcher ces terriers obscurs était la loi d’or du fermier mais cette fois, il avait bravé ses propres contraintes pour aller de l’avant. Il était avide de connaissance, peut-être un brin assoiffé de curiosité malsaine. Ce n’était pas seulement pour voir le monde d’Altaïr, c’était aussi pour réaliser ce qu’il vivait au quotidien, confronter leurs existences.

Son regard se perdit dans le dédale de la gare, effaçant les passants de son champ de vision, Alden s’imagina déjà le monde d’Altaïr. Il avait devant les yeux de monuments hauts, imposants, effrayants à la limite. Des visages ternes, des couleurs pâles. Il secoua la tête, cessant de se torturer avant même d’avoir posé le pied dans la gueule du loup. Altaïr ne devait pas s’apercevoir que le fermier était apeuré ou il risquait de se rétracter et ça, c’était hors de question. Ce dont Alden avait besoin actuellement, c’était d’une courte immersion totale dans un lieu bouleversant. Peut-être parviendrait-il à dénicher cette adrénaline et ce renouveau qu’il recherchait ?


© Chieuze

Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Altaïr Ibn-La'Ahad


Altaïr Ibn-La'Ahad


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ ÂGE IRL : 29
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Allen Dark & Ganondorf Dragmire
▲ POINTS : 196
▲ MESSAGES : 215
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mghqc7PsXH1rbyq25o3_r4_250
▲ STATUT : Gentil
▲ LOCALISATION : Citadelle de Masyaf, ou bien la Gare Centrale
▲ HUMEUR : égal à lui même, sérieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Jeu 29 Aoû - 0:22



Alden Ҩ Altaïr


La nuit venait de tomber sur la salle d'arcade, et si de prime abord Altaïr n'avait pas particulièrement prévu de sortir de son jeu, c'est ce qu'il avait finalement fait, sous le coup d'un rendez vous prévu depuis quelques temps avec son ami Alden. Il était encore très sceptique quant-au bien fondé de l'action qu'il allait aider à mettre en œuvre ce soir, et il rechignait un petit peu, c'était le moins qu'on puisse dire. Il n'avait rien contre le fait de montrer son univers à quelqu'un, mais Alden... c'était un fermier, un personnage qui vivait dans un monde paisible et sans guerre, qui ne connaissait que la paix. Alors que le jeu de l'assassin était ponctué par la violence, les horreurs de la maladie, la famine, la mort en général. C'était tout sauf gai et encore moins capable de correspondre au petit fermier. Et c'était surtout en ça que Altaïr hésitait. Il n'avait pas envie que son ami en soit traumatisé, si ce n'était pire. Après tout, il pouvait toujours y avoir des accidents imprévu. Mais Alden avait insisté, et force était de constater que le petit bonhomme était franchement têtu. Et l'assassin n'étant pas le plus patient avait finalement accepté, bien qu'il se soit promis intérieurement de veiller sur lui. Après tout, il allait être dans un jeu qui n'était pas le sien, et la mort était tout à fait permise. Et si cela devait arriver, c'était la fin du jeu Harvest Moon, et Altaïr n'avait pas envie d'être la cause de la fermeture de celui ci. Quitte à se prendre les coups, il ne craindrait rien dans son propre univers. La chose positive, c'est qu'en retour, ce serait au Maitre assassin de visiter le jeu du fermier, et qu'au moins niveau danger, ça pouvait repasser, il n'y avait rien à craindre. Et curieusement, même si Altaïr aspirait à la paix, il n'aurait jamais eu envie de vivre dans un monde aussi... paisible. Il fallait croire qu'en son code était inscrit le besoin d'action. Et puis... il ne l'avouait que rarement, mais donner la mort comme il le faisait dans son jeu était purement jouissif, une vague d'adrénaline sans égale qui se déversait dans ses veines et l'amener à une sorte d'extase. Ce n'était pas explicable, et contre rien il ne l'échangerait. Pour autant, la violence gratuite n'était pas dans les habitudes du jeune homme, et ce n'était que sous la contrainte qu'il ressentait se plaisir. Enfin la contrainte... c'était une façon de voir.

C'était dans un silence complet que l'assassin marchait. Il ne pensait à rien sinon s'insinuer dans la foule de la gare telle une ombre que personne ne remarquait. Il marchait de son pas vif qui frôlait dans un courant d'air les passants sans que ceux ci ne s'aperçoivent de rien. Il était là mais personne ne le voyait. Il voyait tout le monde mais qui le savait ? Puisqu'aux yeux des autres il n'était rien de plus qu'un passant sans intérêt. Se fondre dans la masse faisait partit des capacités étonnantes des assassins, on leur demandait de le faire, être le plus discret possible, utiliser les autres à son avantage pour se rapprocher de la cible et l'éliminer. Depuis son enfance Altaïr le savait et le mettait en pratique constamment. Il était l'un des plus doué. Certes pas le plus obéissant et le plus respectueux, mais ses actions étaient toujours couronnées de succès. Et si par le passé il en aurait nourrit son égo et s'en serait vanté, aujourd'hui il prenait chaque nouvelles réussites comme une épreuves, celles ci menant indéniablement à une autre. Car rien, non rien n'était jamais acquis, et une erreur était si vite arrivée qu'il ne fallait jamais rien sous estimer. Apprendre à douter et ne pas s'aveugler dans l'arrogance, se méfier, prendre son temps et ne pas laisser ses émotions le guider. Tout bon assassin l'apprenait se devait de le mettre en œuvre pour ne pas se laisser piéger.

D'un simple regard, sans même avoir à se servir de la vision d'aigle, Altaïr repéra Alden sur un banc en plein centre de la Gare Centrale. Par chance, le jeu Assassin's Creed n'était pas vraiment loin. À deux ou trois bornes de branchement et ils y seraient et pourraient emprunter cet étrange train pour se rendre à la Citadelle, l'entrée du jeu en lien avec la gare. Alden ne semblait pas avoir remarqué son ami, mais sa mine intrigua un instant l'assassin qui hésita encore une fois à vraiment faire visiter son monde au fermier. Après tout, peut être avait-il réfléchit à la question et s'était rétracté – même si l'assassin en doutait. Il s'approcha, toujours en silence, mais manifesta néanmoins sa présence à son ami.

« Bonsoir Alden. Il attendit que l'autre lui rende son salut avant de continuer. Toujours décidé à venir dans le jeu ? Ne t'en sens pas obligé tu sais. »

Mais presque certain que le fermier ne change pas d'avis, il commença à faire quelques pas vers l'arrière pour retourner vers son jeu. Après tout, peut être ne serait-il pas si effrayé que ça. Altaïr n'avait pas vraiment l'intention de faire sortir Alden en dehors de la Citadelle de Masyaf, il ne fallait pas non plus pousser. Les assassins n'étaient pas du genre à attaquer les visiteurs même si ceux ci en général n'étaient pas très bien vu. Al Mualim n'aimait pas vraiment ce genre de visite, mais ne faisait pas partir les importuns à coup de pied aux fesses. Et puis, le fermier serait accompagné par un Maitre Assassin, invité par celui ci d'ailleurs, personne ne risquait de lui chercher des emmerdes.

Ils traversèrent donc la gare, jusqu'à l'entrée même où attendait un train, qui pour Altaïr semblait plutôt ressembler à un char étrange qu'il n'avait jamais vu et qui l'avait proprement dépaysé la première fois qu'il l'avait emprunté. Et au fond, il n'aimait pas trop ça. L'assassin garda le silence, toujours peu convaincu pour sa part de cette expérience que Alden voulait s'offrir. Enfin il arrivèrent, traversèrent une arche et foulant le sol terreux, firent face à la grande Citadelle qui s'élevait dans les hauteurs sous un soleil de plomb.

« Bienvenue dans Assassin's Creed Alden. »

Par chance, pour l'instant il n'y avait encore rien de trop effrayant, sauf si les immenses tours carrées et les fortifications pouvaient paraitre trop imposantes. Altaïr ne s'en rendait pas compte, il vivait ici depuis bien longtemps.

hrp:
Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Alden Moon


Alden Moon


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Un certain Shuyin
▲ POINTS : 159
▲ MESSAGES : 228
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mmsxdnGh9B1r4yzs3o6_r2_250
▲ STATUT : Célibataire
▲ LOCALISATION : Dans sa ferme, sagement installé dans son jeu ou en train de draguer, jouer de la musique ou boire au bar
▲ HUMEUR : Curieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Dim 8 Sep - 14:22

Alden♣Altaïr

« Its roots are at my feet, I walk so it won't rest. »

Aucune ombre, aucun mouvement dans la foule dense. Alden commençait à désespérer, serait-il possible que son ami ait été jusqu’à l’abandonner volontairement ? Son monde était-il si noir et si horrible qu’une simple balade y était impossible pour un être pacifiste ? Le fermier venait de baisser la tête, observant ses doigts de fermier, légèrement écorchés par le dur labeur. L’assassin finirait par se montrer, Altaïr était un homme de parole et il avait – en quelque sorte – promis à Alden de lui faire découvrir cet univers. Soudain, l’envie de se voir confronté à un monde obscur où tout n’est que violence et dégradation s’évada. Au final, que pourrait-il tirer de bénéfique à se retrouver au milieu du chaos ? Mais l’adrénaline lui manquait, son sang coulait dans ses veines comme l’eau dans une rivière sans tumulte ni sauvagerie. Le fermier ressentait le besoin d’exploration, une sorte de renaissance dans un monde tout autre que le sien.

La voix d’Altaïr sembla sortir de nulle part, un peu comme les mots d’un fantôme traversent les murs pour atterrir au creux de l’oreille des vivants.  Alden fit volte-face, un sourire bien trop large aux lèvres pour être adapté à la situation. Le salut de l’assassin n’avait rien d’enjoué, pas le moindre signe trahissant une volonté sincère d’emmener Alden visiter son monde. Pas grave, le fermier comprenait. C’était une responsabilité pour Altaïr que de se charger de la sécurité d’un être ne sachant ni combattre ni survivre de façon autonome. Il pouvait aisément devenir une tare accrochée à l’homme encapuchonné, lui rendant la tâche impossible contre sa volonté. Le blond rendit son salut à son interlocuteur, enjoué à l’idée de se mettre en route.


- Tu aimerais bien, hein ? Mais non ! Je tiens à voir d’où tu viens ...

Les deux hommes se mirent en marche. Tous deux étaient très différents, l’un respirait le mystère. Il suffisait de le voir avancer, sans bruit et sans encombre. L’autre, paraissait tout simplement heureux. Alden ne se compliquait pas la vie et cette attitude se transcrivait dans son sourire béat, ses yeux pétillants d’excitation à l’idée d’un nouveau monde et ses mains tremblantes de peur, qu’il cachait tant bien que mal dans ses poches. L’adrénaline coulait dans ses veines, à présent ! Transformant le futile ruisseau sans vie en fleuve déchaîné. Une autre sensation serpentait partout dans son corps : l’appréhension. L’inconnu, le danger, la noirceur. Toutes ces choses lui étaient étrangères et Alden craignait de ne pas pouvoir supporter. Les doigts agrippés au tissu de son pantalon, dissimulés dans ses poches, il emboîtait le pas à Altaïr.

Tous deux disparurent dans le tunnel les menant au jeu de l’assassin. La silhouette du fermier se traîna derrière celle d’Altaïr. Si le premier marchait avec assurance, le second semblait soit en apesanteur soit enchaîné à de gros boulets. Les expressions traversaient son visage par fraction de secondes, comme des images échangées au rétroprojecteur. Devant eux se dressaient des fortifications à en faire pâlir les victimes du vertige, des murs si hauts qu’ils semblaient embrasser les nuages. Alden restait estomaqué, troublé par ces couleurs ternes et cette folie des grandeurs. Lui, le petit fermier habitué à son village aux maisons banales, se retrouvait face à ce monstre fait de noir, de blanc et de rouge. Ces trois couleurs semblaient dominer, c’est du moins ce qu’il sembla de prime abord à Alden.


- Je ... waouh ... tu vis ici ?

La Citadelle lui inspirait une déferlante de ressentis. L’admiration, la subjugation, l’étonnement, la peur, la curiosité. Alden passait de l’un à l’autre, jouant à saute-mouton avec ses propres sentiments. Altaïr agissait comme un homme agit quand il rentre chez lui, dégoulinant d’aise et d’habitude. Le blond reprit contenance, se redressant pour paraître plus digne et reprenant ses esprits, ses bredouillements l’énervaient autant que la Citadelle l’extasiait. Pourtant, tandis qu’ils se mettaient en marche, quelque chose frappa Alden. Dans son univers, les couleurs sautaient aux yeux. Les arbres jaunissaient en automne, les cheveux de Popuri brûlaient les yeux des joueurs fatigués quand ceux-ci s’adressaient à la jeune femme, jusqu’aux poussins pouvaient parfois surprendre arborant un jaune criard. Dans l’univers d’Assassin’s Creed, aussi sublimes soient les dessins, le temps semblait s’être arrêté en hiver. Le fermier fronça légèrement les sourcils, accélérant le pas pour rattraper son ami et se poster à ses côtés.

- Es-tu heureux ici ? Je ne doute pas qu’on puisse s’épanouir avec ce genre de décor ! Mais il fait un peu sombre, je trouve ...

Ses doigts coururent dans sa nuque, signe qu’Alden n’était pas tout à fait à l’aise. Certes, ils n’avaient pour le moment croisé personne et étonnement, cela apparut comme une chance aux yeux du fermier. Ce monde abritait des assassins, des gens comme Altaïr tout en sachant qu’ils ne lui ressembleraient pas tous ! Ils ne seraient pas tous aussi sympathiques que lui et tout à coup, être là lui sembla déraisonnable, totalement fou. Alden se rapprocha imperceptiblement de l’assassin, faisant mine de le suivre assidument alors qu’en réalité, ses nerfs étaient mis à rude épreuve.

Pour contrer ses angoisses, ses yeux se délectaient du spectacle. Des bâtiments à perte de vue, des rues tantôt larges tantôt étroites. Un style architectural impressionnant de réalisme, des sonorités inédites pour ses oreilles. Alden se surprit à se demander comment était la vie en ces lieux, les habitations avaient l’air un peu miteuses pour certaines mais d’autres affichaient des façades très dignes. Le jeune homme se pencha vers son ami et laissa libre cours à sa curiosité, mettant de côté cette peur qui le dévorait pour la remplacer par une soif de savoir insatisfaite :


- Tu vis dans cette citadelle ? J’aimerais beaucoup voir ta demeure !

L’invasion partielle n’était pas dans les capacités d’Alden, quand il débarquait, il ne faisait pas les choses à moitié !


© Chieuze

Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Altaïr Ibn-La'Ahad


Altaïr Ibn-La'Ahad


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ ÂGE IRL : 29
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Allen Dark & Ganondorf Dragmire
▲ POINTS : 196
▲ MESSAGES : 215
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mghqc7PsXH1rbyq25o3_r4_250
▲ STATUT : Gentil
▲ LOCALISATION : Citadelle de Masyaf, ou bien la Gare Centrale
▲ HUMEUR : égal à lui même, sérieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Mar 24 Sep - 23:17



Alden Ҩ Altaïr


Il aimerait ? Oui surement. Altaïr avait été du genre à faire prendre des risques à ses amis, mais ça c'était l'ancien lui, celui qui ne s'était soucié que de sa propre renommée et son égo surdimensionné. Il n'était plus comme ça aujourd'hui, et si il pouvait comprendre la curiosité de Alden il n'était pas homme à l'approuver totalement, par le simple fait logique que le fermier n'allait pas se rendre dans un monde accueillant. Le jeu Assassin's Creed n'avait rien de tranquille. La guerre faisait rage, la mort régnait et le seul titre laissait supposer que le sang coulait. Pour simple fait, le personnage principal du jeu était une machine à tuer, élever pour assassiner et éliminer ses ennemis avec force, agilité et discrétion. Rien qui ne correspondait à Alden et son monde de paix. Mais ce n'était que par sa présence que Altaïr acceptait de le mener dans son monde. Avec tout autres assassins il aurait refusé. Malik comprit. Il faisait confiance à son ami pour bien des choses mais connaissant ce dernier, il le savait assez asocial pour mener le fermier dans le jeu et disparaître séance tenante comme un fantôme et l'abandonner au milieu des loups. C'était pour ça aussi sans doute que le Syrien avait décidé de libérer son temps pour son ami et le faire venir à la Citadelle. Ce ne serait pas trop dangereux au moins.

« Comme tu voudras. »

Le temps de faire le trajet et de prendre le tunnel menant à son jeu, les deux hommes firent silence. C'était d'ailleurs peut être un peu pesant, mais pour l'assassin, ça n'avait rien de vraiment gênant. Le choix était désormais fait, il l'assumait. Il n'était pas encore trop tard pour reculer, mais ce serait à Alden d'en décider et personne d'autre. Et si vraiment danger il y avait, Altaïr agirait, même si il doutait vraiment qu'un de ses frères d'armes refuse la présence d'un étranger aussi peu menaçant. Sauf peut être Abbas, mais celui la avait le don pour critiquer chacun des choix du maitre Assassin. Il était l'un des ennemis de Altaïr, pas dans le premier jeu certes, mais qui lui, dans la Gare comme dans une partie, il restait passablement irritant. Et comble de tout, le jeune homme lui l'aimait bien. Cause de vieux souvenir codé sans nul doute. Un peu énervant, mais bon, Abbas n'était pas non plus un véritable méchant ici bas, juste un gros emmerdeur. Pour l'instant.

Il ne le voyait pas puisqu'il guidait la marche, mais Altaïr ressentait parfaitement les différentes sensations qui traversaient Alden. Presque palpable, son étonnement et son angoisse étaient croissant, surement très visible sur son visage, mais il en fallait moins au Maitre Assassin pour savoir cela. La vision d'Aigle avait ce quelque chose de pratique, voire et ressentir les émotions forte, le danger ou la passivité. Un avantage qui avait fait le succès du Syrien en son temps et qui avait fait nombre d'envieux et jaloux. Une époque désormais derrière lui qu'il rejouait à chaque début de partie. Somme toute, la vue était plutôt jolie. Altaïr avait toujours aimé la Citadelle – sans nul doute parce qu'il avait passé sa vie entière sous son couvert – et trouvait en elle une majesté assez peu égalée. Bien sur il y avait beaucoup d'autre édifice qui valaient le coup d'œil, mais pour un assassin, Masyaf, c'était sa maison, son fief, son point de repère, un peu au même titre que le mentor était le chef, le guide et le mur porteur. La bâtisse avait vraiment quelque chose d'imposant, établit dans les hautes rocheuses de la montagne, elle s'élevait comme le domaine tout puissant et surplombait la ville pour la protéger. Très bien placée et cachée, c'était un endroit stratégique oui, et un lieu convoité. Presque lui même subjugué par ce spectacle qu'il ne connaissait que trop bien, il fut coupé dans ses pensées par l'injonction étonné de Alden. Plus que étonné même, il était à court de mot. L'assassin se tourna vers lui, le visage presque avenant alors qu'aucun sourire ne venait embellir ses traits.

« Oui. Depuis toujours. »

Il n'y avait pas de meilleure vérité. Et pourquoi Altaïr aurait-il menti sur quelque chose d'aussi évident. Quoique ça ne l'était pas, et il s'en rendait compte. Une personne étrangère ne pouvait pas forcément savoir à qui appartenait la majestueuse Masyaf. Habitué à parcourir les rues grouillantes de vie, il continua de guider son ami vers la forteresse en amont, à a peine quelques mètres d'eux. Il sentit néanmoins le fermier se rapprocher à grand pas, et pour ne pas le fatiguer, ralentit le sien pour le permettre de se rapprocher et entendre ses réflexions. Le Maitre Assassin n'était pas franchement étonné de ce que lui disait Alden dans le sens où il l'avait prévu et surtout prévenu. Assassin's Creed était plus qu'un jeu de plateforme, il nécessitait de la stratégie et surtout un sens pratique de l'assassinat. Pas très net pour des enfants d'y jouer. Enfin des enfants... un bien grand mot. Cela étant, il nota le mal aise du fermier et entreprit de le rassurer, le ton toujours aussi calme et pourtant chaleureux.

« Rassures toi, la saison n'est pas la meilleure en ce moment, mais Masyaf en été est bien plus belle, lumineuse et accueillante. C'est l'un des rares lieux de ce jeu où l'on peut se sentir en sécurité. Pour un assassin du moins. »

Ce n'était peut être pas la meilleure chose à dire, et il était vrai que le jeune homme n'avait jamais été très doué avec la notion de compassion et il n'avait pas pour habitude de rassurer les autres. Pour dire, il avait passé une vie entière à tuer et s'enfuir pour échapper aux gardes mécontents et avides de sang. Il lança un regard un peu désolé au fermier de ne pouvoir faire mieux pour le rassurer, mais bon, il l'avait prévenu quand même avant de venir. Mille et une fois il lui avait dit qu'il risquait de prendre un sacré coup au moral en venant dans le jeu, et il n'avait pas écouté – Altaïr n'allait cependant pas lui faire la leçon, il pouvait être tout aussi têtu –, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même d'être mal à l'aise et un peu effrayé.

Il changea de sujet. Voir la Citadelle ? Oui, c'était l'idée, même si l'assassin n'avait pas encore réfléchit à comment lui présenter ce lieu immense et magnifique. Puis une pensée lui vint. Elle l'amusa, car il savait l'effet que ça ferait à son ami. Mais il garda le gros de l'information pour lui.

« Oui, chaque assassin de Masyaf a ses appartements ici. D'autres assassins avec des postes bien précis vivent dans des villes qui leurs sont assignées. Il eut une pensée pour Malik, et un pincement au cœur en se souvenant à cause de qui son ami était devenu Rafiq... mauvaise idée. Il reprit. Viens avec moi, je vais te montrer la plus belle vue de la Citadelle et de Masyaf. »

Et il accelera le pas, faisant passer son ami sous le porche de la forteresse. En quelques mots, Alden rentrait au cœur même du QG de la Confrérie des Assassins. Moins nombreux que d'ordinaire (beaucoup d'assassins aimaient sortir la nuit dans la Gare), il y eut néanmoins quelques novices sur le terrain d'entrainement, se battant sous l'œil attentif des maitres. Altaïr ne repéra pas son mentor Al Mualim et supposa – à juste titre – que celui ci était retourné à la bibliothèque de la Citadelle, tranquille et paisiblement au calme. Le Syrien conduit le fermier vers les rempares, à la base d'une immense tour qui nécessitait de se tordre le cou pour apercevoir le bout. Il y avait devant eux une échelle, puis un peu plus haut une autre et ainsi de suite jusqu'à la plateforme d'entrée de la bâtisse qui mènerait encore vers un assemblage d'échelle.

« J'espère que tu n'as pas le vertige, nous montons ! »

Il ne laissa pas le temps à Alden de répliquer qu'il prit un barreau et se hissa souplement sur l'outil, commençant à monter avec une aisance remarquable, gracieux et silencieux. Il n'était qu'un coup de vent, un assassin.

Hrp:
Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Alden Moon


Alden Moon


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Un certain Shuyin
▲ POINTS : 159
▲ MESSAGES : 228
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mmsxdnGh9B1r4yzs3o6_r2_250
▲ STATUT : Célibataire
▲ LOCALISATION : Dans sa ferme, sagement installé dans son jeu ou en train de draguer, jouer de la musique ou boire au bar
▲ HUMEUR : Curieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Ven 25 Oct - 21:01

Alden♣Altaïr

« Its roots are at my feet, I walk so it won't rest. »

Deux pas dans cette sphère très privée et déjà, Alden se sentait étranger. Jamais dans sa vie entière, il n’avait été plus mal à sa place qu’en cet endroit. Il était une touche de couleur dans un film en noir et blanc, un civil au beau milieu de la zone 51. Les tons sombres dégoulinaient des bâtiments tout autour de lui, les visages des gens dans la rue, n’avaient rien de ceux des habitants de son petit village. Son grand ami le remord le poursuivait, luttant contre les alliées Volonté et Curiosité d’Alden. Dans les yeux du fermier pouvaient se déceler toute une foule de sentiments, parfois contradictoires. L’admiration devait sans doute être l’expression la plus présente sur son visage, aussi obscurs soient ces décors, ils restaient si finement étudiés. Dans certaines versions récentes de son jeu, le village et ses villageois étaient particulièrement réussis ! Cependant, un Grand Canyon séparait son jeu de celui-ci. Et quelque part dans les méandres de son esprit, Alden en louait le ciel.

Ils marchaient, deux silhouettes avalées par une foule occupée. Alden réalisa que la cité débordait de vie, l’endroit quelque peu terne avait tout de même une fourmilière en pleine activité en son for intérieur. C’était ahurissant, à vrai dire, Alden n’avait même jamais eu l’occasion de croiser autant de personnages différents en un seul et même endroit. Les conditions semblaient idéales pour que des serpents venimeux, comprendre des assassins, se glissent habilement dans le paysage. Le blond restait bouche bée, incapable de trancher entre l’horreur et l’euphorie. Que l’ombre qui lui servait d’ami ralentisse pour marcher à sa vitesse et tente d’embellir la situation, arracha un sourire à Alden. Cela se ressentait-il si fortement qu’il était aussi inoffensif qu’un bambin en ces lieux ? Il était fort probable qu’à sa tête seulement, les individus autour de lui puissent conclure qu’il n’était qu’un gamin venu d’ailleurs, un brin trop impressionnable. Les mots d’Altaïr ne firent cependant qu’accroître sa terreur, les assassins se sentaient en sécurité en cette ville ? Comment devait se sentir le reste du commun des mortels dans ce cas ?

- Je vais prendre ça pour un encouragement !

Alden n’était pas foncièrement courageux, il fallait dire les choses ! Mais cette sournoise curiosité qui coulait dans ses veines le poussait à se montrer téméraire par moments. Altaïr semblait respecter cela, ayant cédé à son caprice de Petit Prince en l’emmenant dans son univers. Cela satisfaisait beaucoup Alden, sans doute finirait-il par exorciser cette expérience perturbante entre les lignes d’une chanson mélancolique. Ses questions trouvèrent leurs réponses, qui le plongèrent dans le scepticisme le plus extrême. Des villes entières placées sous le joug d’un assassin ? Mais dans quel étrange et étriqué monde vivaient-ils ? Alden se garda bien de répandre son venin, n’étant ni en territoire neutre ni en position de force. Altaïr le connaissait assez bien pour savoir ce qu’il pensait de la violence, des coulées pourpres et des deniers soupirs. En quelques syllabes seulement, son ami parvint à lui rendre le sourire. La plus belle vue du coin ? Quel honneur ! Alden était tout enjoué, un vrai rat de laboratoire privé de nourriture durant des jours à titre d’expérience, trouvant enfin la félicité dans une miette de pain.

Désillusion. Les mots d’Altaïr avaient été un espoir que l’assassin avait éteins entre deux doigts. Déjà, sa haute silhouette athlétique ouvrait le chemin vers l’antichambre de l’Enfer. Alden sentit une onde stridente dans les ténèbres de son esprit. Sous ses yeux, des hommes qui combattaient, qui s’entraînaient à faire ce pour quoi ils étaient venus au monde. Le fermier se maîtrisa, jugeant nécessaire de mettre de côté ses propres appréhensions et de ne voir que ce qu’il avait envie de voir. Si s’ôter les œillères permet de voir le monde sous d’autres facettes, s’en imposer vous permet aussi parfois de vous préserver. Alden se demanda l’espace d’une seconde pourquoi son ami l’avait emmené dans un tel lieu, où les gens s’entraînaient à combattre et potentiellement, à tuer ? Quel en était l’intérêt, pour lui, le dernier homme à prendre l’épée un jour ? Mais très vite, ils persévérèrent et les combattants disparurent du champ de vision. Se dressaient devant eu une tour, des échelles, un totem fait de briques et de hauteurs vertigineuses qui semblait être destiné à être sacré par les deux hommes.

- Je n’ai pas le vertige ... mais je tiens à la vie ! Alors pitié Altaïr, ne me mène pas à une mort certaine !

Son rire allégea cette phrase qui pourtant, recelait une véritable demande. Alden n’était qu’un mouton, suivant bêtement son berger. Quand bien même l’assassin, dans son agilité extrême, aurait jugé une tâche aisée, le corps plus menu et les compétences physiques plus restreintes du fermier ne lui permettraient pas de suivre. Le blond emboîta cependant le pas à son ami, allumant mentalement un cierge sur l’autel de leur amitié, en espérant par là-même qu’Altaïr aurait pitié de sa pauvre condition. Ils auraient pu rejoindre le ciel que le fermier n’aurait pas vu la différence, dans son monde, rares étaient les moments où il fallait quitter le sol. Á vrai dire, très peu d’endroits demandaient à ce qu’on gravisse des échelons. Par chance, Alden n’était pas hermétique au changement et ne voyait aucun inconvénient à se remuer tant que sa vie n’était pas trop en danger.

- Vu la splendeur des lieux, je n’ose même pas imaginer celle des personnes d’ici ! As-tu déjà trouvé celle qui te donnera le vertige autant que cette échelle me donne envie de mourir sur le champ ?

Alden retint son rire enfantin, il n’était qu’un cœur désinhibé. Sans cesse à la recherche d’affection et d’attentions, épris de l’amour, il pensait à tous ces beaux visages qui devaient peupler cette citadelle. Altaïr était un homme de principes, il ne discutait pas ouvertement avec le fermier de ses ressentis. Ce que certains pourraient considérer comme de l’étroitesse de mœurs, Alden le voyait comme de la réserve. Il poussait cependant parfois son ami à se confier ou tout du moins, il le coinçait sournoisement dans des recoins pour lui extirper des informations à son insu ou à son plus grand regret. Cette fois, aux prises avec une échelle qui devait être l’exacte égale en longueur du Styx, ils n’avaient aucunes échappatoires. Eux, des sujets bateau, des réponses gênantes et des remarques qui resteraient gravées dans les mémoires, rien de plus.

- Pitié Altaïr, dis-moi que ce supplice prend bientôt fin !?

Ses jambes et ses bras commençaient à crier à l’injustice. Seule sa tête, perfide comme jamais, continuait à trouver la situation des plus avantageuses pour obtenir des renseignements sur Altaïr. Avoir une ombre pour ami, c’était accepter une certaine part de mystère, sans doute.


© Chieuze

Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Altaïr Ibn-La'Ahad


Altaïr Ibn-La'Ahad


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ ÂGE IRL : 29
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Allen Dark & Ganondorf Dragmire
▲ POINTS : 196
▲ MESSAGES : 215
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mghqc7PsXH1rbyq25o3_r4_250
▲ STATUT : Gentil
▲ LOCALISATION : Citadelle de Masyaf, ou bien la Gare Centrale
▲ HUMEUR : égal à lui même, sérieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Mar 10 Déc - 20:14



Alden Ҩ Altaïr


Le but d'Altaïr n'était pas de faire regretter son choix à Alden d'avoir voulu visiter le jeu d'un autre. En soi, l'assassin n'avait rien contre, mais il connaissait son jeu, et connaissait aussi assez le fermier pour savoir ce qu'il pouvait voir et ne pas voir. Le sang, la violence et la guerre n'étaient certes pas au cœur de l'histoire – quoique... on parlait bien d'assassins, pas de piñatas roses pleines de bonbons qui gambadaient dans un jardin. L'univers n'était pas drôle, et il fallait bien nerfs pour supporter au quotidien cette ambiance. Altaïr n'avait pas ce problème en vérité, tout cela était inscrit dans son code, et c'était le cas pour la majorité des assassins qui avaient été créés dans l'optique d'être des hommes de fers, solide comme le roc et prêt à faire face à toutes les épreuves. Mais il suffisait d'un regard du jeune homme vers son ami pour voir l'angoisse lui monter. Pas seulement à cause de sa présence ici dans un jeu qui n'était pas le sien – qui aurait pu s'apparenter à de la gêne – mais aussi parce que malgré la beauté des graphisme, c'était en effet bien sombre. Mais ça, pour être membre de ce jeu en permanence, Altaïr n'avait pas la notion de ces choses. Il avait conscience cependant que ses paroles, si elle mettaient Alden un peu plus en confiance, ne l'aidaient pas franchement à se sentir mieux. Il ne pouvait pas y faire grand chose hélas, sinon le ramener dans la gare centrale. Mais connaissant le fermier, il était assez têtu pour dire non, et l'assassin avait bien peu envie de faire face à un mur quand la cause était perdue. Mais il ne le laisserait pas si cela devait mal tourner – ce qui avait au fond peu de chance d'arriver. Un peu protecteur, le maitre considérait effectivement Alden tel un enfant qu'il valait mieux préserver dans un univers qui ne lui ressemblait pas le moins du monde. Autant l'inverse l'aurait dérangé, Altaïr n'était certes pas formé aux métiers de la terre, mais vu le peu de danger que représentait le jeu de son ami, il n'avait pas trop de crainte quant-à sa survie. Ici, dans Assassin's Creed rien n'était certain. Un templier pouvait débarquer à un coin de rue pour vous trancher la gorge ou vous planter son couteau dans le dos si vous n'aviez pas l'attention au maximum. Et ce même si le jeu était terminé et l'arcade fermée. On ne pouvait retirer la haine qui existait entre les deux confréries après tout.

L'air enjoué d'Alden lorsqu'il parla de la plus belle vu rassura au moins Altaïr sur une chose, celui ci n'avait pas perdu le sourire, ni même sa fougue du premier jour, à savoir découvrir un autre monde. L'expérience avait deux issues, soit attiser sa soif de découverte, soit au contraire, la raviver, mais dans le mauvais sens du terme. Sait-on jamais. Pour l'instant, il était temps de faire un peu d'exercice. Ah ça allait le changer, le petit fermier, clairement. Monter les échelles représentait un certain challenge, et si il y avait une optique pédagogique là dedans – encore que montrer la plus belle vu n'avait rien de très culturel – il voulait surtout tester et voir jusqu'où son ami irait. La remarque arracha un rictus moqueur à Altaïr, mais il n'en abusa pas.

« Tu as si peu confiance en moi ? »

Et sur ces mots, l'assassin saisit l'échelle et commença à grimper, réduisant sa vitesse habituelle pour surveiller l'ascension d'Alden, quelques mètres en dessous, qui avait enfin prit à son tour le premier barreau. Ce dernier n'avait pas un mauvais physique, et pour le boulot qu'il faisait au sein de son jeu, il y avait là comme un sentiment de normalité. Cependant, ce n'était clairement pas la même carrure que l'assassin qui était habitué, entre autre, à l'escalade et toutes autres activités dangereuses et périlleuses qui en situation pouvaient lui permettre de s'échapper. On ne parlait même pas de l'entrainement au combat qui avait terminé de sculpter son physique avantageux en ce qui concernait les activités sportives. Pour lui, cette grimpette sur les rempares, ça avait le goût d'une balade en pleine air, il n'avait ni besoin d'user de ses muscles, ni ne ressentait la peur de cette hauteur.

« Et encore, tu n'as rien vu mon ami, attends toi à un magnifique spectacle une fois là haut. Ils étaient pourtant tous les deux à une bonne distance du sol déjà, mais rien à voir, rien de comparable à ce qui pouvait être aperçu derrière cette muraille. Encore quelques minutes et ils y seraient, un peu d'efforts dans les bras et les jambes, et tout irait pour le mieux ! La suite obligea cependant Altaïr à se retourner vers Alden, lui octroyant une regard un peu... gêné. Le pire c'est qu'il avait bien des réponses à donner à cette question – sans doute posé sur le coup de la crainte d'ailleurs – mais n'était pas certain de vouloir y répondre. Je l'ai trouvé, il y a des années de cela. Mais elle est morte, dans cette guerre. Et je dois dire que... après d'autres années, mon cœur l'a remplacé. »

Il resta évasif à ce sujet. Alden en savait déjà assez. D'ailleurs, il en savait déjà tout court. C'était bien ce qui avait rapproché les deux hommes la première fois. Du moins, leur rencontre avait été plutôt curieuse, mais la suite s'était révélée pire encore. Il avait avancé des propos avec cet homme qu'il ne connaissait pas vraiment, et celui ci pourtant avait plusieurs fois tenté de l'aider. Les histoires de cœur, ce n'était vraiment pas simple... Pourtant, le fermier avait ce don inné pour lui tiré des informations quand Altaïr voulait se taire. Cas flagrant, il avait parlé, et pas dans des termes aussi vastes qu'il ne l'aurait voulu.

Alors qu'ils continuaient de monter dans un léger silence, la voix d'Alden revint, cette fois plus suppliante que précédemment. Ainsi, la fatigue le prenait réellement. Et il restait encore quelques mètres. Bon, il ne voyait pas d'autres choix... Redescendant de quelques barreaux, il arriva juste au dessus de son ami, lui tendant le bras. Il était plus petit, plus léger, il ne prendrait pas beaucoup de place sur son épaule.

« Aller fait moi confiance, on est bientôt arrivé. Lâche pas ma main surtout, et regarde pas en bas, ça pourrait... tanguer un peu. »

Il ne pensait pas que le fermier tendrait aussi vite son bras à son tour pour saisir le sien. Il pensait qu'il aurait à faire à une crise de fierté, un truc dans le genre – et Altaïr devait bien avouer que dans son cas, il aurait préféré continuer, quitte à se fatiguer inutilement, que de quémander de l'aide auprès de quelqu'un. Mais il était dans la nature du maitre d'être fier et arrogant, on lui avait bien trop souvent reproché d'ailleurs. Enfin, la question n'est pas là. Alden sur l'épaule, il suffit de quelques enjambées bien dosées pour remonter le retard qu'ils avaient cumulé, et arriver enfin sur la plateforme de la tour. Il déposa son ami à terre.

« Désolé, c'était un peu brusque, mais je préfère ça que te voir écrasé en bas de l'échelle. »

Il avait dit ça de ce ton un peu dégagé, comme si de rien n'était, que ce n'était là qu'une anecdote comme tant d'autres. Il faut dire que le concernant, le joueur avait la fâcheuse tendance à le faire chuter pour un oui ou pour un non, et que le sol, Altaïr l'avait rencontré plus souvent que son voisin. Il ne pouvait même plus compter le nombre de fois qu'il s'était mangé la tronche au sol en une seule partie. Ah y avait des joueurs avec une très mauvaise adresse, ça s'en ressentait assez vite : en douleur sur le moment, et courbatures à la fin.

Passant à l'intérieur de la tour qui menait à l'autre côté, vers un balcon sans balustrades, agencé en planches un peu mal foutu, il vint s'assoir au bord de l'une d'elle, les pieds dans le vide, et invita Alden à le rejoindre.

« Alors, n'est-ce pas là une des plus belles vues que tes yeux n'aient jamais contemplé ? »

A l'horizon, les montagnes, hautes et droites, froides et tranchantes, illuminées par le soleil haut dans le ciel qui faisait noter sur leurs flancs les arbres aux feuilles vertes et les buissons un peu brulés par la chaleur. Plus proche, si l'on penchait un peu la tête sur la droite, la mer. Bleu et brillante des rayons solaires qui aveuglaient l'œil. Et nourrissant celle ci, une rivière en contre bas de la forteresse, douce et calme, aux rives bien délimitées, si bien que l'œil, avec un peu d'entrainement, pouvait percevoir quelques animaux se désaltérer.

Et l'on pouvait continuer ainsi à décrire ce sublime paysage qui n'avait, au final, presque rien à voir avec cette guerre qui se déroulait pourtant dans ce même monde. Il était préservé, sublime, inaltérable.

hrp:
Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Alden Moon


Alden Moon


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Un certain Shuyin
▲ POINTS : 159
▲ MESSAGES : 228
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mmsxdnGh9B1r4yzs3o6_r2_250
▲ STATUT : Célibataire
▲ LOCALISATION : Dans sa ferme, sagement installé dans son jeu ou en train de draguer, jouer de la musique ou boire au bar
▲ HUMEUR : Curieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Mer 8 Jan - 15:36

Alden♣️Altaïr

« Its roots are at my feet, I walk so it won't rest. »

Altaïr était un véritable paradoxe aux yeux d’Alden ! Premièrement, qu’un assassin soit du côté des gentils le déroutait. Deuxièmement, que lui, humble fermier, s’entende aussi bien avec un tueur professionnel le surprenait énormément. Et enfin, qu’il fasse confiance à Altaïr aurait pu relever de la folie dans d’autres circonstances ! Après tout, quand bien même il n’était pas un vulgaire boucher qui tuait à tour de bras, du sang salissait tout de même ses mains. Les cadavres dans son placard s’accumulaient à chaque nouvelle partie et il gardait de lourds secrets bien enfuis. Alors comment se faisait-il qu’Alden se sentait confiant avec lui ? La vérité, c’est qu’ils étaient devenus amis. C’était inattendu au vu de leurs caractères aux antipodes mais les deux hommes se comprenaient, en quelques sortes. Aussi, quand Altaïr lui lança une remarque amusée sur son manque de confiance, le fermier répondit avec une franche sincérité :

- Arrête de dire des conneries !

Tandis que l’assassin se faufilait telle une anguille le long de l’échelle, semblant à peine l’effleurer, Alden posait les pieds sur les barreaux. Ses grosses chaussures qui le protégeaient de la boue, de la paille et de tout le reste dans son propre jeu, devenaient un sérieux handicap ici-bas ! Dans cet univers, tout était affiné ! Pas seulement le physique des personnages, Altaïr affichait une silhouette bien plus svelte encore que celles des demoiselles du jeu ! À l’image du héros du jeu, les décors étaient modelés proportionnellement à la taille des personnages. Aussi, les grosses mains d’Alden peinaient à tenir ensemble sur un barreau. Dans Harvest Moon, le jeu se base sur un plan très serré, presque rapproché. Le fermier avait un petit corps, une tête légèrement plus grosse. Il n’était pas du tout créé pour escalader, grimper et atterrir en finesse.

Leurs commentaires et les rires essoufflés d’Alden lui permettaient de cacher du mieux qu’il le pouvait, le fait qu’il commençait à galérer. Le fermier avançait nettement plus lentement que son interlocuteur, mettait ses bras et ses jambes au supplice en leur demandant autant d’efforts ! L’exercice était tellement différent de ce dont il avait l’habitude ! Abattre une pioche sur des cailloux, une hache sur bois, tout cela ne lui posait aucun souci mais faire preuve de dextérité était une tout autre histoire. Altaïr lui promettait un magnifique spectacle, quand ils seraient arrivés tout  en haut, il y avait intérêt ! Après ce parcours du combattant, mieux valait que le jeu en vaille la chandelle sinon, ce n’était même pas drôle ! Alden se sentit subitement coupable quand il entendit la réponse de son ami. Il avait malencontreusement mis le doigt sur une blessure encore douloureuse.

- Je suis désolé, j’ai été trop curieux ! Mais avec ta tête de Don Juan, tu n’auras aucun mal à conquérir le monde !

Alden pouffa de rire, il connaissait assez bien Altaïr pour savoir que le jeune homme n’était pas très à l’aise avec ses sentiments. Plutôt mystérieux, il restait très évasif sur sa vie sentimentale. Le fermier savait que son ami cherchait à séduire quelqu’un ! Après tout, c’est grâce à ça qu’ils avaient tissé leur amitié. Le blond pouvait aisément donner des conseils à l’assassin, étant lui-même un habitué de la leçon. Alden aurait voulu se concentrer sur la question mais ses neurones étaient appliqués à crier à ses muscles de cesser de geindre. Les barreaux se succédaient à l’infini, si bien qu’il eut un avant-goût de ce que doit voir tous les jours un prisonnier condamné à perpétuité. Altaïr, quelques échelons plus haut, avançait comme un poisson rouge dans son bocal. Et puis, ce fut le barreau de trop, Alden sentit qu’il y avait trop de performance à accomplir et que son corps, clairement inapte à supporter tout ceci, se fatiguait beaucoup trop. Son appel à l’aide fut entendu et l’assassin vint à lui. Monter sur son dos aurait pu être gênant mais à vrai dire, Alden s’en fichait totalement ! C’était ça ou finir écrasé telle une crêpe bien dorée, tout en bas de l’échelle.

- Merci ! J’ai bien cru  que j’allais jamais en voir la fin de ton échelle !

Un petit éclat de rire trahit le soulagement d’Alden qui posa les mains sur les genoux. Dans son jeu, il y avait différents stade d’épuisement du personnage. Dans la plupart des jeux, le héros bénéficie d’une barre de vie ou d’état, généralement positionnée de façon à ce que le joueur ait toujours la jauge à l’œil. Dans Harvest Moon, le système était totalement différent. Le personnage montrait lui-même son état de fatigue ! Alden avait donc des positions à respecter pour prouver au joueur que la tâche devenait rude : d’abord, un soupir et une main au front. Après plus d’efforts, les mains sur les genoux. Au bord de l’agonie, le fermier tanguait durant quelques instants pour signifier ouvertement que c’était la limite à ne pas franchir. Si le joueur têtu le poussait encore plus loin, alors le fermier s’évanouissait et se réveillait à l’hôpital. En cet instant précis, Alden aurait pu se réveiller à l’hôpital ... sauf qu’il valait mieux ne pas perdre connaissance ! Pas ici en tous cas.

L’assassin s’était glissé à l’intérieur de la tour et était allé se percher sur des planches bancales. Alden leva les yeux au ciel un instant, irrité mais profondément amusé par l’attitude de son ami. Quelque part, Altaïr était insouciant. Inconscient du danger qui pendait au bout de son nez ! C’était dingue comme cet homme pouvait prendre des risques mortels et sembler s’en ficher comme de sa dernière partie perdue. Alden hallucinait de le voir, perché tel un chat en équilibre sur une planche à ce qui semblait être des kilomètres, loin du sol. Impressionné par la hauteur, le fermier s’agenouilla et avança lentement à quatre pattes vers les planches sans trop se pencher. Une fois installé, ses yeux purent se délecter car ils avaient de quoi s’émerveiller.

Le paysage était vivant, animé de plein de petites choses qui le rendait terriblement réaliste. Les cours d’eau semblaient s’écouler avec lenteur et passivité. Les montagnes se présentaient comme des géantes, dressées dans le for lointain. Même les arbres, touffes verdâtres et disséminées, semblaient être pourvu d’un souffle de vie. Alden était soufflé, ahuri par la netteté, la précision de cet univers. Les décors étaient sans pareils ! Comment un monde aussi beau pouvait abriter une telle noirceur ? Sans doute faut-il une part de laideur à toute beauté ? Alden prit un instant, juste le temps de réaliser ce qu’il avait sous les yeux. Sa main se posa alors sur l’épaule d’Altaïr et il tourna la tête pour le regarder en souriant, presque de retour en enfance.

- Eh ben mon vieux ! T’en as de la chance de vivre là-dedans !

D’un point de vue visuel et esthétique, le monde d’Altaïr surpassait amplement celui d’Alden. Le fermier, pour la première fois depuis qu’il avait mis le pied ici, se sentait bien. Paradoxal, quand il pensait à la hauteur à laquelle il se trouvait ! Pourtant, c’était relaxant de dominer le reste du monde. Perchés sur le piédestal, ils surplombaient tous les autres êtres vivants qui continuaient leur vie, en bas. L’effet de surprise se dissipant peu à peu, le fermier se redressa légèrement pour pouvoir s’asseoir à son tour de façon à laisser ses pieds pendre dans le vide. Si les jambes longues d’Altaïr pendaient dans l’air, celles bien plus courtes d’Alden ne touchaient le bout de la planche que du bout de ses chaussures.

- Tu vois !  J’avais raison d’insister pour venir voir ton monde, c’est merveilleux ! Quoique sombre, je dois l’avouer. Et il règne une ambiance plus lourde que par chez moi. Les gens d’ici sont plus ... distants.

Il acquiesça pensivement, réfléchissant aux conclusions qu’il venait de tirer. Alden ne regrettait pas d’être venu ! Même si, la simple idée de devoir descendre à nouveau par cette échelle titanesque, le rendait nauséeux ...

- Malgré tout, je n’aimerais pas vivre ici ! Je ne supporterais pas le danger incessant de la vie que tu mènes. N’y vois pas d’offenses, tu sais combien je déteste la violence.

Alden hocha du menton, toujours aussi pensif. Cette vue sur le paysage tout entier, le laissait profondément songeur.


© Chieuze



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden 1393624907-ic
Altaïr Ibn-La'Ahad


Altaïr Ibn-La'Ahad


▲ ARRIVÉE : 10/08/2013
▲ ÂGE IRL : 29
▲ AUTRE(S) COMPTE(S) : Allen Dark & Ganondorf Dragmire
▲ POINTS : 196
▲ MESSAGES : 215
And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Tumblr_mghqc7PsXH1rbyq25o3_r4_250
▲ STATUT : Gentil
▲ LOCALISATION : Citadelle de Masyaf, ou bien la Gare Centrale
▲ HUMEUR : égal à lui même, sérieux


And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1Mar 25 Fév - 19:57



Alden Ҩ Altaïr


« Non ne t'en fait pas, c'est du passé. »

Les mots étaient sincères, bien que la gêne demeura encore quelques instants. Incertain, Altaïr ne préféra pas répondre au compliment de son ami, ne sachant pas comment il pouvait répondre à quelque chose comme cela alors que lui même savait que ce n'était pas totalement vrai. Mais le fermier ne pouvait pas savoir vers qui le cœur de l'assassin se tournait, et ce n'était pas sa faute, le principal concerné avait toujours préféré taire ce détail là. Pas qu'il ait honte de ses sentiments, mais il n'était pas certain que le petit fermier comprenne, lui qui était homme à femme. Ils continuèrent donc leur ascension dans un silence, bientôt arrivé au but.

C'était rassurant de voir Alden soupirer de la sorte, preuve qu'en plus d'être encore vivant, il avait plutôt bien pris le fait que l'assassin l'avait choppé sur son épaule pour le faire monter plus vite. Honnêtement, Altaïr préférait ça que de le laisser se fatiguer pour rien. Il avait bien conscience que le fermier n'était pas fait pour ce genre d'activité et que son corps n'était pas adapté à l'univers dans lequel évoluait les assassins. Ce n'était pas la même finesse, la même définition ou les même effets, tous était différent. Mais Altaïr tenait à lui montrer cette vue, et au fond, c'était une récompense qui devait s'obtenir avec des efforts et du courage. Alden avait eu ce courage, bien qu'il n'ait pas eu la force de tout monter. Le jeune homme n'allait pas lui en tenir rigueur, il savait que dans son propre monde, Alden avait d'autres capacités toutes aussi honorables. Il le regarder reprendre son souffle avant de le laisser et se diriger insouciant vers les grandes planches de bois maintenues dans le vide, offrant la meilleure des vues mais surement pas la plus grande des sécurités. Mais pour les avoir souvent franchi, Altaïr ne les craignait pas, il s'amusait même de la sensation d'insécurité qui grimpait dans ces moments là et de l'adrénaline qui venait le chatouiller. Un drôle de mélange puisque la beauté du paysage venait elle aussi se mêler aux sentiments de l'assassin qui bien que continuel témoin de ce monde ne pouvait que s'en émerveiller. Il était les yeux qui voyaient chaque jour cet univers déchainé par la folie de la guerre et du sang. Le monde était tout de suite moins attrayant. Alors, quand il venait ici, il pouvait contempler le calme comme si cela était le paradis.

Il pouvait comprendre la peur et la répugnance d'Alden pour la guerre et l'air sombre qui viciait l'univers d'Assassin's Creed. Ce n'était pas quelque chose de beau à voir, et même si Altaïr ne détestait pas sa condition ni son rôle, il ne pouvait parfois pas se s'empêcher de se reprocher les innombrables morts qu'il avait causé. Pas de sentimentalisme, certains avaient clairement mérité leur châtiment. Mais parfois, la conscience venait se frotter à la conviction. C'était ce qui avait changé chez Altaïr, cette remise en question dans leur Credo, ces valeurs nobles qui n'étaient pas aussi bien appliquées qu'elles le devraient, ces mots incompris et cette sagesse meurtrie... Tous n'étaient que des lignes de code dans un jeu, et pourtant, il y avait bien plus de profondeur qu'on ne voulait le croire. Ses pensées cheminaient lentement en observant ce paysage inchangé et si beau qu'il en oubliait le monde qui l'entourait. Mais toujours sur ses gardes, l'assassin avait gardé une part de son esprit consciente et à l'affut de tout. Aussi, lorsqu'Alden reprit la parole, Altaïr n'en perdit pas une miette. La fraicheur du fermier, son enthousiasme et sa sincérité naturelle changeait clairement le jeune homme de toutes ces personnes qu'il pouvait rencontrer dans son propre jeu. Et il aimait ça, il aimait ce changement et ce caractère qui ne lui correspondait pas. Ces instants qu'il passait avec Alden, il arrivait à oublier un peu plus son statut d'assassin. Un ami, un vrai ami.

Assit l'un à côté de l'autre, le silence ne demeura pas longtemps entre eux, et la vivacité d'Alden revint au grand galop, un débordement qui plaisait vraiment à Altaïr. En confiance, il ôta la capuche de sa tenue d'assassin, dévoilant son visage un peu bronzé, des yeux avec ce reflet un peu doré et des lèvres fine coupées par une cicatrice blanche. C'était chose rare que le jeune homme se laisse ainsi aller, lui qui retirait rarement ce qui le rendait si secret.

« Oui, que veux tu, un monde d'assassin. Je pense que quand mon tour viendra de visiter ton monde, je risque d'être dépaysé par la bonne humeur et le ton léger. »

Il sourit à son ami. Il avait promis de lui rendre la pareil un jour, et connaissant le fermier, il aurait tôt fait de l'inviter. Déjà qu'il s'était lui même plus ou moins invité ce jour là... Encore une fois, cela ne dérangeait pas vraiment Altaïr. Il savait que d'une part il ne craignait pas grand chose, et que d'autres part, Alden trouverait de quoi l'occuper et lui montrer les choses intéressantes de son monde. Pour sa part, l'assassin avait du trouver quelque chose à lui montrer qui ne risquait pas de le choquer. Dans un monde de violence en guerre constante, c'était un peu compliqué, aussi il avait décidé de lui montrer ce qui en son monde était beau, à savoir les paysages et les graphismes travaillés. Et le jeune homme était rassuré de voir que cela plaisait à son ami.

« Je sais. Mais n'oublie pas que j'ai été créé pour aimer cette ambiance ou du moins m'y accommoder. C'est un coup à prendre. Il émit un petit rire, conscient que ce n'était pas totalement vrai. La vie d'assassin était... plus compliquée qu'une simple mise au point. Ne t'attends pas à ce que je fasse le fermier une fois chez toi ! Répliqua-t-il avec humour avant de se lever tranquillement et revenir vers l'intérieur de la tour. Tu as faim ? Il doit y avoir de quoi manger et boire ici. »

Il se dirigea vers un petit meuble dans un coin, bien à l'abri. Les gardes l'utilisaient pour y ranger justement le nécessaire, et il y avait toutes les chances pour que de la nourriture s'y trouve. Lui en tout cas il avait un creux.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé




And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Empty
MessageSujet: Re: And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden   And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

And Death grows like a tree that's planted in my chest ◄ Altaïr&Alden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Zelda ▲ It is something that grows over time
» TALES OF TREE-HILL ▲ forum RPG
» Altaïr - Nothing is true...
» Altair - ... Everything is permitted
» Safety and peace, brother - Altaïr

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
▲ GAME CENTRAL STATION :: Litwak's arcade :: Les quartiers jeunes :: Les jeux :: Assassin's Creed-