Moi le pixélisé

▲ NOM : au risque d'en étonner plus d'un, mon nom de famille à moi est Bill. Oui, je vous vois déjà venir, effectivement ça fait prénom. Faut croire que mes créateurs n'ont pas eu la bonne idée d'inverser. Bill, on dirait un mauvais cowboy du far-west. ▲ PRÉNOM : si le nom est plus qu'original, ne parlons pas du prénom ! Le mien se veut être Sour, ou plus mochement dit, aigre, acide. Je ne me considère pas comme pétillant, quant à aigre par contre, étant une pauvre pastille pour la toux, cela me convient. Quoi que l'on puisse en tirer, Sour aurait été aussi bien pour mon nom. Bien que j'eus droit à bien des fois : Hé Sour, t'es sourd ? M'voyez ? ▲ ÂGE (du jeu) : je viens tout juste d'avoir vingt ans. Concrètement, ce n'est pas très vieux, mais je ne rajeunis pas. Dans Sugar Rush, on ne peut réellement définir mon âge, étant une petite boule verdâtre, mais quand je suis en dehors, j'arrive à me donner plus de la vingtaine, si ce n'est dire la trentaine. ▲ NOM DU JEU : Sugar Rush. Oh le beau jeu tout coloré, en plus avec des personnages qui changent chaque jour ! Si c'est pas beau ? M'ouais, quand on est un bonbon à la fraise, une sucette à la menthe ou une canne à sucre, la vie est chouette. Mais, quand y s'trouve qu'on est une pastille pour la toux, tout se met à prendre une envergure plus amère. C'est moche de pas être apprécié pour son goût - Sour Bill, bon pour votre toux, mais pas en goût ! -, pouvez pas m'faire changer d'avis, je suis fiché, à vie. ▲ MON STATUT : un départ fort en émotions, je dois l'avouer. Main droite de sa sucrerie, l'on pourrait dire que j'étais du côté des vilains pas beaux. A ces jours ? Je suis plus ou moins l'assistant et conseiller de la princesse Vanellope von Schweetz. ▲ MON RANG : quand le jeu est allumé, la journée, je suis pas franchement utile à tout le bon peuple. Mais, quand les lumières sont éteintes, je suis toujours présent aux côtés de notre chère souveraine. Aux évènements importants je la présente, et j'en passe. Utile certes, mais pas plus connu qu'une sucette au nougat. ▲ MON METIER : vous allez pas me croire, mais être aux côtés d'une princesse hyperactive, c'est fatigant. L'étant d'ailleurs de base, et dénué de toute bonne humeur, je suis grisant au point même d'en faire exploser le bonbon ultime goût coca-cola, ça vous déchire tellement l'intérieur que l'extérieur de votre visage parait, franchement moche. Je suppose que vous imaginez déjà, oui voilà. Si toute mes journées se résument à courir après sa sucrette, je ne vais pas en plus me tournebouler le tic-tac à travailler la nuit. Non, non, c'est pas demain la veille en tout cas. ▲ MON AVATAR : Jude Law.

Ce qui te définit ▲ Ah ce cher Sour. Une personnalité qui peut paraitre agaçante comme drôle à regarder. Si dans ses yeux l'on peut voir le plus clair du temps un blasement général, il ne faut pas s'illusionner, avant, il n'était en aucun cas comme ça ! Bien au contraire, très avenant et souriant, il faut croire que Sa Sucrerie l'aura totalement changé. On peut le considérer comme un bon dépressif en somme, à soupirer le plus clair du temps et à prendre les choses comme elles viennent, sans broncher. Malgré tout, si Sour parait comme le plus détestable et grisant, il n'est pas moins quelqu'un de fidèle. C'est simple, s'il vous jure quelque chose, ou si vous lui murmurez un secret à l'oreille il ne le dira jamais - sauf si on utilise le chantage et qu'on le menace de le manger, effectivement ça peut changer la donne -, et ceci mes amis, est surement la plus belle qualité qui puisse exister. Non pas au point d'être au bord du suicide, il suffit juste de le stimuler un peu et lui montrer que la vie n'est pas faite que de mauvais points ! Parce que Sour Bill voit les choses à sa façon, soit tout noir, soit tout blanc. Les deux extrêmes, sans arriver à trouver un juste milieu. Il ne faut pas lui en vouloir, le temps l'aura complètement changé au bout du compte. Dur dur d'être juste bon à soulager qu'une gorge, et il a beau être la main droite de la princesse de Sugar Rush, il n'en est pas moins hors de ses idées. Aussi théâtral, n'est pas rare de le voir faire des grands gestes quand il cause ou se sent totalement hors de lui. Sa phrase préférée étant : ma vie est foutue.

Ce qu'il faut savoir ▲ il est bien du genre à inventer des expressions comme : nom d'un caramel mou, le coca j'le digère pas bah voilà ! Toi t'es le coca, et c'est clair que je te digère pas, tournebouler le tic-tac, espèce de sucre chimique, levure mal levée et j'en passe. ▲ sa phrase favorite comme citée à côté est bien : ma vie est foutue. Celle qu'il répète le plus souvent en somme. ▲ effectivement c'est un fait, Sour Bill ne digère pas le coca, et si vous voulez lui faire une mauvaise blague faite lui avaler de ce liquide - mais gare à vous, s'il vous vomis des vermicelles colorées, ce sera de votre faute ! ▲ sujet aux déprimes bien évidemment, il passe parfois son temps au Hérisson Bleu, et un Sour torché, c'est à se demander si cela est drôle ou tragique. Quand il est sous l'emprise de l'alcool, il sera plus enclin à ouvrir son coeur, tout comme pleurer telle une madeleine, et baragouiner ces quelques phrases : Pourquoi je suis pas à la pomme ? On ne comprendra pas forcément son délire, et si vous ne savez pas son histoire, ne cherchez en aucun cas à comprendre. ▲ sa voix, tout un art. Dans le jeu, elle se veut plutôt grave et absente, hors du jeu ? C'est pratiquement dans le même registre, avec les yeux de chiot battu en moins. ▲ depuis la petite intervention de Ralph Lacasse, Sour a peur de deux choses. Premièrement : les sucettes. Scotché suite à un gobage intensif de sa part, il ne peut plus voir les sucettes rondes en face, il pourra les fixer puis se tirer en courant et pour cause : elles sont maléfiques et foutrement collantes. Deuxièmement : plus maniaque qu'avant. Savez, passer dans la bouche d'un géant, ce n'est pas une intervention dont on peut en sortir indemne, surtout pour une pastille.

Des questions ?

CALIGARE, T'Y CROIS A CETTE HISTOIRE ? ▲ Un peu mon n'veu que j'y crois ! Layton et Sly ? Certes le raton-laveur commençait à prendre de l'âge, mais de là se faire débrancher, son charisme légendaire ne laissait pas de glace les enfants. Quant au professeur, ses aventures rendaient jaloux pas mal de jeux. Maintenant laissés pour compte, il m'arrive souvent, d'écouter ce qu'ils disent un minimum. On parle d'une vase noire dégoûtante, c'est qu'elle existe. Si Sly est un voleur, Hershel quant à lui me parait plus digne de confiance, je ne le vois pas mentir à tout le monde. Gentleman le veut ! Caligare mangera nos âmes, si âmes il y a.
T'AS PEUR POUR TON JEU ? ▲ En un minimum de cinq lignes, explique-nous si tu as peur à ton tour de te faire toucher par cette vase noire faite de pixels.
ET SI UN JOUR T'AS PLUS TON JEU ? ▲ S'il s'avère que tu crois en cette histoire ou non, si un jour tu te retrouves à la rue, qu'est-ce qu'il en sera de ta réaction ? Qu'est-ce que tu feras ? En un minimum de cinq lignes.

« Pourquoi je suis une pastille pour la toux, moi ? » Assis sur ce bonbon casse-mâchoire, je fixe de mes deux prunelles mon père, qui parait bien étonné de mon questionnement. Sa petite main passe sur ses lunettes qu'il rajuste - je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs, il m'a dit que c'était un dysfonctionnement sucré, un genre de manque dans ses yeux, truc du genre, du coup il parait bien plus vieux qu'il ne l'est -, dans toute sa rougeur, lui il brille quand le soleil se lève, d'une lueur agréable. Après tout, il n'est pas un bonbon à la framboise pour rien ! Le plus beau qu'il est mon père, et ne parlons pas de ma mère, à la fraise. Le duo parfait en somme. Sauf que le point noir dans le tableau, ce n'est pas eux, pas le jeu, mais c'est bel et bien moi. Perplexe, il passe sa main sur mon dos rond. « Mais c'est vrai quoi ! Pourquoi je suis pas au bubble-gum, ou à la cerise ? J'suis tout, tout vert, et tout pour la toux. » Passant ma main droite sur mon menton, je fixe l'horizon d'un air béat. « Ou pour concorder avec ma couleur, la pomme ! Tu sais, j'la sens au fond de moi, toute cette vertitude monstrueusement sucrée ! J'en suis un, je le sais, je le sens. » Un soupir traverse ses petites lèvres. C'est vrai quoi, j'en ai marre de me faire traiter de paquet de sucre chimique et de sucrette. Je veux être ce que j'ai toujours été, je ne me plais pas dans ce rôle, dans cette idée. Que vient faire un médicament dans un univers aussi coloré ? C'est improbable, et pourtant. Le fixant d'un air espérant, un sourire vient à illuminer son visage alors qu'il retire ses lunettes marshmallow. « Fils, si tu le ressens au plus profond de toi, et si tu le désire plus que tout au monde, tu pourras l'être. Tu peux choisir à devenir ce bonbon pomme, tout comme vouloir l'inverse et rester ce que tu es. Il suffit juste de le vouloir un peu, tu le sais ? » Fronçant les sourcils l'espace de quelques secondes, je crois comprendre où il veut en venir. Laissant mes jambes dans les airs, clapoter doucement contre l'immense bonbon qui me fait office de pierre géant, un large sourire vient à se poser sur mon visage. « Alors, selon toi, nous pouvons choisir qui nous voulons être ? » Un simple hochement de tête de sa part, et un peu plus je sens mon petit coeur claquer contre ma coquille - oui, tout les bonbons en ont un, c'est ce que l'on appelle le fondant, difficile à croire et pourtant -, aveuglement je ne peux qu'y croire. Après tout, pourquoi mon père me mentirait ? Il est ce modèle que je vénèrerais surement jusqu'à la fin. Une sucrerie de son gabarit n'est pas rien, c'est le goût adoré par tous ! Un jour il sera fier de moi, quand je pourrais lui dire : regarde, je ne suis plus fait d'un goût de papier carton. Je suis à la pomme ! POMME. Si je peux à choisir qui je veux être, alors je choisis d'être ce que je veux. Un jour la pastille faisant grimacer, fera sourire. Un jour, oui.

Courir. Encore et encore, mes pieds ne se reposent plus. Je ne saurais dire depuis combien de temps, je passe mes journées à courir après une tornade, un roi qui se veut aussi imprévisible qu'impulsif. En tout cas, ce que je sais, c'est que le carrelage a bien été astiqué en ce jour, la preuve en est que voilà la troisième fois que je glisse allègrement dans le couloir. J'ai de la chance de ne pas me casser en tout cas. Je dois le voir, ce roi de notre beau monde qu'est Sugar Rush ! Lui demander comme toujours cette fameuse, cette grande question qui me taraude l'esprit mes nuits comme mes jours. A ses côtés, j'y pense. Assis ou en train d'enlever des morceaux de chocolat, j'y pense. Toujours, parce que je sais qu'il le fera. J'ai foi, j'ai confiance en lui, plus qu'il ne le faudrait je crois. Tout le petit peuple l'apprécie Sa Sucrerie ! C'est vrai, toujours à sourire, à sauter partout. Le modèle même de la bonne humeur, il n'est d'ailleurs pas rare que j'essaie de sourire autant que lui, de lui montrer que je suis heureux de travailler pour lui, de suer sang et eau. Au bout du compte, il m'a donné un but, car après tout, il se révèle être le seul à pouvoir réaliser mon souhait. C'est le roi, il doit le pouvoir, il me l'a juré le jour où il est venu toquer à ma porte - ou plutôt, où je suis venu traverser la grande entrée qui caractérise si bien le château. J'en ai été capable, j'ai surmonté ma peur du rejet, et je me retrouve maintenant à être son second. Non pas quelconque prince ou d'un haut rang, mais il m'a donné espoir. Un peu. Juste ce qu'il faut pour que je me décarcasse. Si tout parait perdu, je le vois un peu plus loin, en train de sauter guilleret. Nom d'un caramel mou, s'il continue je vais vraiment perdre haleine et le perdre pour la énième fois dans ce château ! « VOTRE M- SA SUCRERIE ! » Un coup sec, il s'arrête, tenant fermement son sceptre entre ses doigts. Se retournant il me fixe avec intérêt, et surtout grande curiosité. Le seul hic étant bien évidemment, ce sol glissant. Voulant m'arrêter, je rate mon coup, je roule sans ménagement quelques mètres, avant de me cogner contre le mur. C'est douloureux, à un point tel que j'en viens à grimacer et geindre l'espace de quelques secondes. Sa Sucrerie s'approche alors de moi, et tout en me tendant la main, ajoute. « Que me veux-tu Sour Bill ? » Je me sens un peu stupide de me présenter ainsi ! C'est vrai quoi, la main droite d'un si grand souverain se doit d'être irréprochable. Je ne dois pas l'être, ou pas totalement du moins. Me redressant, je passe une main timide sur l'arrière de ma petite tête toute ronde - qui forme aussi mon corps d'ailleurs -, je n'ose pas lui dire. Pourtant, il doit en être habitué, une fois de plus ou de moins, devra ne pas lui coûter grand chose. Qui ne tente rien n'a rien ! « Voilà maintenant un long moment que je suis à votre service, et je ne pense pas être sujet à de quelconques reproches de votre part. Comme vous le savez, je ne vous trahirais jamais et je vous suis fidèle jusqu'à ma mort ! Mais, à vrai dire, j'aimerais vous demander quelque chose. » Déglutissant avec nervosité, as tête se penche sur le côté. Je ne sais pas trop ce que je vois dans ses yeux. De l’agacement ou bien autre chose ? Sa Sucrerie doit savoir de quoi je veux parler, pourtant, je me permets de lui rappeler l'objet de mes désirs. « Pouvez-vous me transformer aujourd'hui ? » Mes yeux brillent, sont pleins d'étoiles et contre toute attente, je vois les joues du roi virer au rouge. Non pas de celui qui pousse à rougir, témoignant d'une gêne, plus d'un énervement ou d'un soupir désespéré. Plutôt dans ce genre là. Je me sens petit tout à coup, même minable. Je n'aurais pas dû, je le savais, ce n'était pas le moment. Mes prunelles s'écarquillent alors qu'il tapote gentiment le haut de ma tête. « Tu sais mon cher Sour, je suis très occupé ! Mais, sache que je garde ceci en tête, et le jour où je n'aurais plus à courir dans tout les coins, tu auras ta transformation. » Un sourire large pour me faire reprendre confiance, il m'aura suffit de peu pour que je continue à marcher en sa compagnie. Puis j'ai attendu. Les jours ont défilés, les mois ont passés, les années se sont fait sentir. J'ai attendu, des nuits entières. J'ai couru, j'ai toujours attendu, comprenant que jamais il ne me ferait ce plaisir. J'ai cessé d'attendre.
Jusqu'à perdre ma bonne étoile.

« Bill, Bill, Bill... Tu sais que t'es pas beau quand tu tires cette tête ? » Lessivé au complet, je jette un regard sur la petite princesse que je dois servir depuis un certain temps. C'est fou ce qu'elle me rappelle moi, il fut un temps bien lointain. Haussant seulement un sourcil sur deux, je ne comprends pas où elle veut en venir. Bon, quoi que, si quand on y pense, je ne suis pas assez souriant selon elle, je devrais montrer ma joie de vivre ! Encore faudrait-il que j'en ai une. « Celle-là, oui exactement ! Ce visage hurlant comme une glace qui se met à fondre sous un soleil torride ! » Vanellope ne correspond pas au cliché que l'on peut se faire d'une princesse. Automatiquement, un enfant la verra comme distinguée, aimante et soutenue. Elle est un peu cet inverse flagrant, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'en a pas un. Je le considère comme un moelleux au chocolat, tout doux, pouvant faire des jaloux. Depuis le sauvetage de ce cher Ralph et bien des modifications sur le jeu, elle peut sortir. En dehors de son univers, physiquement elle n'est plus une petite fille, mais reste fidèle à sa personne. Ceci est plaisant, très même. Il faut bien une petite lumière dans l'obscurité qui nous entoure, même si elle ne le sait pas, elle ne cesse d'agir en sa faveur, qu'elle grandisse un peu plus. « Je sais. » Glissant mes mains dans mes poches, je suis bien plus grand qu'elle. Cette différence de taille m'a souvent poussé à sourire, tout en sachant que dans le jeu, elle me dépasse d'au moins de deux têtes. Tout au plus. « Mais, je sais que tu sais. » C'est ce sourire en coin, là, présentement qui me fait flipper. C'est un jeu, et il n'est pas rare qu'elle me considère comme un grand ami. Toujours à me parler, à être dans mon horizon pour me faire voir des vertes et des pas mûres. « Je sais aussi, que tu sais ce que je sais. » Le débat va pouvoir aller loin, jusqu'à ce que l'un de nous deux perde le fil. Les paris sont lancés, qui gagnera le combat ? La suite au prochain épisode. Ou pas. Roulant des yeux, je la vois jeter son attention sur les autres jeux qui circulent dans la gare. « Malgré tout, eux ne savent pas que je sais, et que toi aussi tu sais du coup ! En toute logique, je sais ce qu'ils ne savent pas, et nous sommes les deux seuls à savoir. » Mes yeux s'écarquillent. Je crois, que je me suis totalement perdu dans son raisonnement. Fronçant mes sourcils de manière à montrer que je ne cesse de réfléchir, à cogiter lourdement d'ailleurs, je pose mon doigt sur mon menton. « Ouais, mais si je sais que je ne, tu, il, nous... Tu m'as perdu là, t'en as conscience ? » Sa chevelure brune valdingue d'avant en arrière puis inversement, je suppose que ça veut dire oui. Roulant des yeux, déçu d'avoir perdu à cet enfantillage, je le sais pourtant, je me fais avoir à chaque fois ! Si ce n'est pas le je sais, c'est tout un autre registre. Comme celui qui baissera en premier les yeux, pas très commun mais c'est une chose qu'elle et moi apprécions. Tout une mentalité. Ses mains glissent alors mon visage, pincent mes joues et les tirent sur le côté. Pour me faire montrer mes dents je crois, oui, en fait, c'est ça. « Moi je dis, comme ça, t'es tout beau tout bien ! Bon le hic, c'est que j'peux pas passer mon temps à te tenir comme ça. Qui plus est, elles vont devenir rouge. » Une moue boudeuse s'installe sur son visage, bien vite elle se détache de ma peau - que je frotte la seconde d'après, il ne faut pas croire, cette jeune fille a plus de force que prévu. « C'est triste hein ? Je suis destiné à tirer la tronche comme un éclair mal cuit. » Oh quelle jolie comparaison, il faut que je me la note dans ma tête, ou dans un carnet, ou qu'importe. Si parfois il m'arrive un peu de la décevoir parce que je n'arrive pas à être aussi active, au fond, elle doit être habituée à mes grimaces, mes passages qui se veulent vides. On ne change pas un monde, pas un univers, encore moins un code. Tout s'est imposé dans ma figure, comme une claque mal agencée.
Je n'ai pas choisi qui j'ai voulu être.

Derrière l'écran

▲ PRÉNOM, PSEUDO : héhé. ▲ ÂGE : 17 ans. ▲ COMMENT T'ES TOMBÉ(E) SUR LE FORUM ? j'y suis déjà en fait Oui je sais, vilain, je l'ai pas dis ! ▲ PRÉSENCE : 7j/7 ▲ PI OU SCENARIO ? scénario de sa sucrette rose. ▲ UN TRUC A RAJOUTER ? j'vous aime.